Atelier “Retour a l’esprit” pour Autochtones à Ekuanitshit, Mingan du 5 au 8 avril 2019

Jacques Lafrance et François Paradis ont animé un atelier pour Autochtones à Ekuanitshit composé de dix Innus, dont six kokums (grands-mères) âgées entre 64 et 86 ans. Ce fut un atelier adapté à ce groupe qui requérait une traduction de l’innu au français et inversement. Tous et toutes ont beaucoup aimé l’atelier, qui fut transformant pour eux. Vous le voyez dans leur sourire!

Le jeune homme a écrit ceci comme réponse à la question de ce qu’il dirait à quelqu’un qui n’est pas sûr si l’atelier est fait pour lui: «De ne pas forcer les choses s’il n’est pas prêt, mais que pour moi, ça changé ma perception de ma vie, que ça m’a libéré de mes blocages qui me maintenaient dans le ressentiment! C’est un atelier qui travaille notre intérieur et nous fait voir notre vraie nature et pourquoi on agit face à différents événements. Je suis reconnaissant et ça m’a permis de voir les obstacles de la vie autrement!» Joël Malec.

Nos remerciements à Marie-Josée Wapistan qui a traduit de l’Innu au français et inversement. Ce ne fut pas une traduction simultanée. Les personnes qui parlent les deux langues ont eu l’atelier en double! Bravo pour leur patience et compassion.

Documentaire télévisé sur la justice réparatrice:

Maintenant que la Série UNITÉ 9 à Radio-Canada est terminée:
Le 
documentaire le  documentaire Unité 9 dédié à la justice réparatrice a été diffusé. Si vous l’avez manqué, il est disponible sur Tout.tv : https://ici.tou.tv/unite-9-documentaires/S01E05

Dans ce film réalisé par Guy Édoin, l’équipe suit trois femmes, victimes de graves agressions sexuelles, dont deux dans leur enfance. Elles racontent ce que leur a apporté cette expérience dans laquelle leur interlocuteur a assumé pleinement son geste, contribuant à les libérer de nombreuses années de culpabilisation sous-jacentes et de mépris de soi. Des meurtriers ont aussi retrouvé un peu de dignité dans ce processus. Victimes et détenus, qui ne savent pas à quoi s’attendre au préalable, constatent souvent qu’un environnement de violence et de souffrance est à l’origine de ce qu’ils ont vécu par la suite. Des représentants de la communauté témoignent aussi de l’impact des rencontres auxquelles ils ont assisté et de l’importance que revêt leur présence dans la mesure où la société dans son ensemble porte sa part de responsabilité.

En plus de ces moment et ces propos, souvent chargés d’une grande émotion, l’équipe a rencontré plusieurs responsables du Centre de services de justice réparatrice qui orchestre ces rencontres : Estelle Drouvin, la coordonnatrice; Line Bernier, une psychologue retraitée du Service correctionnel du Canada qui agit comme animatrice, ainsi Raoul Lincourt, le président-fondateur de l’organisme.

Équipe

Idée originale : Danielle Trottier
Réalisateur : Guy Édoin
Producteurs : Fabienne Larouche et Michel Trudeau
Production : Aetios​

Le Regroupement des organismes de justice alternative du Québec (ROJAQ) devient Équijustice

Québec, le 15 mars 2018 – Les citoyens à la recherche de services de justice équitables et accessibles auront désormais une seule et même bannière à repérer où qu’ils soient au Québec : celle d’Équijustice. C’est en effet le tout nouveau nom du Regroupement des organismes de justice alternative du Québec (ROJAQ), qui a dévoilé aujourd’hui sa nouvelle image de marque permettant maintenant d’identifier chacun des membres de son réseau.

L’annonce a été faite devant une centaine de membres et partenaires, auxquels on a également présenté le nouveau site Web equijustice.ca, particulièrement convivial.

https://equijustice.ca/fr

Invitation WebEx

Programme de réconciliation postinculpatoire entre victimes et délinquants adultes et participation des victimes à la réconciliation victimes/délinquants

Selon la théorie de la justice réparatrice, les victimes sont essentielles au processus de résolution des crimes. Une participation aux processus de justice réparatrice peut permettre aux victimes et aux survivants d’actes criminels d’obtenir de l’information, de s’exprimer sur les répercussions que l’acte criminel a eues sur eux, de cerner leurs besoins et de participer aux décisions prises pour réparer les torts causés. Les victimes qui participent aux processus de justice réparatrice indiquent des niveaux élevés de satisfaction. De plus, ces processus peuvent contribuer à la guérison de la victime.

À l’occasion de la Semaine nationale de la justice réparatrice, le Centre de la politique concernant les victimes, ministère de Justice, organise une séance WebEx sur la justice réparatrice. Si vous souhaitez en savoir davantage sur le soutien à la participation des victimes aux processus de justice réparatrice ou sur le recours à ces processus après la mise en accusation dans des dossiers d’adultes, veuillez vous joindre à nous le jeudi 22 novembre 2018, de 13 h à 14 h 30 Heure Normal de l’Est (HNE). M. Chris Cowie fera une présentation sur le Programme de réconciliation entre victimes et délinquants, offert par l’organisme Community Justice Initiatives de la région de Waterloo. Chris présentera les principes et les pratiques prometteuses qui guident l’organisation et ses intervenants lorsqu’ils mobilisent et soutiennent les victimes dans le cadre des processus de justice réparatrice. Il présentera aussi les résultats des évaluations et les avantages qu’en ont retirés les victimes.

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Mise en place du Programme de mesures de rechange pour les adultes en milieu autochtone sur le territoire des communautés de Manawan et de Wemotaci de la nation atikamekw

QUÉBEC, le 20 juin 2018 /CNW Telbec/ – La ministre de la Justice et procureure générale du Québec, Mme Stéphanie Vallée, et le Grand Chef du Conseil de la Nation Atikamekw, M. Constant Awashish, sont fiers d’annoncer la mise en place du Programme de mesures de rechange pour les adultes en milieu autochtone. Celui-ci constitue une avancée en la matière en intégrant, pour la première fois au Québec, certaines infractions en matière de violence conjugale.

Ce programme offre une occasion aux victimes et aux personnes accusées de certaines infractions commises sur le territoire des communautés de Manawan et de Wemotaci de participer, si elles le souhaitent, à un processus encadré de réparation et de réconciliation lors des procédures judiciaires. Il vise ainsi à favoriser une plus grande participation des communautés autochtones dans la résolution des conflits sur leur territoire. En matière de violence conjugale, l’acceptation et la participation de la victime sont essentielles pour que le processus ait lieu.

Une entente établie entre le Directeur des poursuites criminelles et pénales et les services sociaux Atikamekw Onikam définit le fonctionnement du Programme et permet son application. Elle précise également les types d’infractions pouvant être traitées dans le cadre du Programme.
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La route vers une véritable réconciliation reste longue mais pas sans espoir:

Des enfants autochtones du pensionnat de Saint-Marc-de-Figuery (archives) Photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Pensionnats autochtones : 10 ans après les excuses du Canada, les blessures sont-elles totalement pansées?

Le Canada se souvient, lundi, du jour où il a officiellement présenté ses excuses aux peuples autochtones pour les mauvais traitements infligés à leurs enfants dans les pensionnats du pays lorsqu’ils étaient les malheureux bénéficiaires d’une « éducation au mode de vie occidental ».


RCI avec des informations du gouvernement fédéral, RCI et Radio-Canada

Une histoire ternie par la déshumanisation des enfants autochtones

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Déclaration à l’occasion du 10e anniversaire de la présentation des excuses aux anciens élèves des pensionnat indiens:

Déclaration

OTTAWA (Ontario) – le 11 juin 2018 – La ministre des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord, l’honorable Carolyn Bennett, a publié la déclaration suivante aujourd’hui :

« Aujourd’hui, nous soulignons un jalon historique de notre cheminement vers la réconciliation avec les peuples autochtones, soit le 10e anniversaire de la présentation des excuses du gouvernement du Canada aux anciens élèves des pensionnats indiens, à leurs familles et à leurs communautés.

Le gouvernement du Canada reconnaît que la réconciliation véritable et durable ne peut être réalisée par une seule entente et que la Convention de règlement n’est pas une réponse complète aux torts du passé ou aux défis du présent. Nous savons qu’il reste beaucoup à faire, y compris travailler avec la Nation métisse et tous les autres peuples autochtones qui ne sont pas inclus dans cette Convention, pour faire en sorte qu’ils sentent qu’ils font partie des efforts du Canada pour corriger les erreurs du passé. Nous continuerons de travailler ensemble pour faire progresser la réconciliation et soutenir la revitalisation des langues autochtones, la promotion de la culture autochtone, la commémoration, ainsi que la guérison et le bien-être des personnes touchées par les politiques néfastes du passé.

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Justice pénale, justice réparatrice: peut-on réparer l’irréparable?

Date:
mercredi 14 mars 2018 – 18:30 à 21:30

Université Laval, à Québec – Pavillon Alphonse-Desjardins – Salle Le Cercle (ADJ-4512)
Affiche : dessin infographique d’un gros livre et d’un marteau de juge. Logo: AlterJustice, Univ. Laval et Criminologie de l’Univ. Laval.

La présentation portera sur le développement des programmes de justice réparatrice au Québec. Après avoir rappelé les droits offerts aux accusés et aux victimes dans le système de justice pénale, il sera fait un état de situation du contexte ayant conduit infracteurs et victimes à réclamer de nouveaux modes de régulation de leurs conflits, et de penser à de nouvelles manière de pouvoir répondre à leur besoin de justice à la suite de la commission d’un acte criminel.

La présentation sera également une occasion de présenter les différents programmes de justice réparatrice offerts au Québec et de faire le point sur leur capacité, ou non, à répondre aux attentes des personnes touchées par le crime, mais également de s’intégrer convenablement aux institutions judiciaires.

Avec :

Catherine Rossi : détentrice d’un doctorat en droit et d’un Ph.D en criminologie, Catherine Rossi est professeure et chercheure à l’École de travail social et de criminologie, et codirectrice du Centre de recherche interdisciplinaire sur la violence intrafamiliale et faite aux femmes. Elle enseigne le droit pénal et criminel, le droit de la preuve, la victimologie, et la justice réparatrice et la médiatio.

Sarah : victime d’acte criminel qui a subi des préjudices graves durant l’enfance. Elle vient témoigner de son expérience à travers le système de justice pénale, qui ont d’abord conduit à l’incarcération de son agresseur dans le système correctionnel fédéral, mais qui lui ont permis aussi, par la suite, d’entreprendre différents programmes de justice réparatrice.

Gratuit, mais vous pouvez réserver votre place en ligne

Organisée par Alter Justice,
en collaboration avec les études en Criminologie de l’Université Laval

Expériences de l’incarcération et droits de la personne

Date:
mercredi 7 février 2018 – 18:30

Université Laval, à Québec – Pavillon Alphonse-Desjardins – Salle Le Cercle (ADJ-4512)

Affiche : dessin infographique simple d'une personne derrière des barreaux. Elle porte un habit de prisonier rayé gris et blanc. Logo: AlterJustice, Univ. Laval et Criminologie de l'Univ. Laval.

Le Prisons Transparency Project : expériences de l’incarcération et droits de la personne au Québec et au Canada

Le Prisons Transparency Project est une étude pancanadienne engageant quatre sites de collectes de données sur l’expérience de l’incarcération vécue par des femmes et des hommes dans les établissements provinciaux et fédéraux au Canada.  Cette conférence explique la teneur de cette recherche, son intérêt social, sa méthodologie novatrice, ses aléas et certains résultats préliminaires pour le Québec.

  • Joane Martel – professeure de criminologie à l’École de service social de l’Université Laval. Ses recherches portent sur l’incarcération : genre, identité, isolement cellulaire, vieillissement, droits de la personne.
  • Daniel Benson : personne ayant vécu l’incarcération, Daniel Benson a été Intervenant-accompagnateur pour Option Vie pendant 12 ans.  Depuis la disparition du service en 2012, il a occupé différents emplois comme intervenants auprès des personnes marginalisées et comme conférencier expert en justice pénale.
  • Caroline Pelletier : doctorante au programme sur mesure en Surveillance et contrôle social à l’Université Laval, Caroline Pelletier s’implique à la réinsertion sociale des personnes judiciarisées, notamment comme coordonnatrice et présidente de l’Aumônerie communautaire de Québec et comme bénévole à Alter Justice depuis 2008.

 

Organisée par Alter Justice

en collaboration avec les études en Criminologie de l’Université Laval