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Bienvenue au Centre de justice réparatrice de Québec

Le Centre de justice réparatrice de Québec (CJR-Qc, OBNL) a été créé afin de promouvoir la compréhension de la justice réparatrice et mettre en œuvre des programmes de justice réparatrice comme solution à des crises personnelles et sociétales, tout en offrant un soutien psycho-social.

La justice réparatrice reconnaît que le crime est une violation des personnes et des relations plutôt qu’un crime contre l’État. C’est pourquoi l’accent est mis sur la réconciliation plutôt que la punition comme dans le système de justice pénale. Elle est axée sur un processus de réconciliation entre personnes basé sur des valeurs universelles dont le respect, le courage et l’inclusion. Les parties jouent un rôle actif lors d’une rencontre durant laquelle les auteurs d’un préjudice assument la responsabilité directe des torts qu’ils tentent de réparer et où les personnes lésées peuvent exprimer comment elles en ont été affectées.

La justice réparatrice est donc un processus d’autonomisation (empowerment -pouvoir d’agir) ou d’autodétermination de soi qui permet de restaurer l’estime personnelle et la confiance. Il vise à faire émerger la compréhension des actes pour sortir de la confusion ou du désespoir. Il fait évoluer les personnes vers la diminution des symptômes, la guérison autogérée,​ le rétablissement physique, émotionnel et mental. En somme, elle vise le retour à une vie engagée avec un sentiment de sécurité.​

En résumé, la justice réparatrice favorise une participation engagée dans la reconstruction de soi, tandis que la responsabilisation fournit une occasion pour la réparation, le rétablissement et la réhabilitation.​ Dès lors, la réconciliation signifie la restauration de relations respectueuses.

La pratique amène les facilitateurs à dire que « plus le crime est grave, plus il a besoin de justice réparatrice » [Thérèse De Villette, Faire justice autrement, 2009]. En fait, Thérèse dit que le mot qui résume le mieux ce type de rencontre est « Renaître ». C’est dire que pour une victime, comprendre les circonstances entourant un acte perpétré contre elle lui permet de sortir de son isolement, d’affronter ses peurs et de revisiter sa façon de penser ou d’être. Quant à l’auteur du crime, admettre sa responsabilité, c’est vouloir s’en sortir, d’autant plus que comprendre l’impact qu’un délit a eu sur une personne victime/survivante éveille sa capacité d’empathie et son potentiel de réhabilitation.

Au Canada, la réparation était la justice traditionnelle des Premières Nations mais elle a été occultée par le système de justice pénal anglo-canadien fin XIXe, début XXe siècle. On en retrouve maintenant des traces sous forme de solutions de rechange à l’incarcération en termes de stratégies applicables aux Autochtones au sein d’une douzaine de communautés au Québec. Comme par exemple, l’objectif du programme de justice réparatrice de Listuguj qui consiste à examiner les causes sous-jacentes de conflits par la mise en œuvre de pratiques de culture traditionnelle qui privilégient la guérison individuelle, familiale et communautaire.

Par ailleurs, comme la justice réparatrice vise à restaurer le tissu social et le besoin d’être entendu des personnes lésées en tant que priorité dans l’ordre de la reconnaissance sociale ou communautaire, on s’entend pour dire qu’elle est l’équivalent de la justice communautaire qui a prévalue pendant la majeure partie de l’histoire de l’humanité comme on la retrouve dans plusieurs sociétés africaines précoloniales ou peuples aborigènes à travers le monde.

Le moment est donc venu de recadrer la justice réparatrice comme une pratique qui commence par une réponse à un préjudice, mais aussi par l’appartenance et la prise en charge au sein de la communauté. En effet, nombreux sont ceux et celles qui, en 2020, ont noté que la pandémie avait ouvert les gens aux réalités percutantes de la division politique, discrimination raciale et socio-économique, appelant à un besoin accru de vérité et réconciliation. La justice réparatrice est ainsi rendue nécessaire « plus que jamais », bien que la déconnexion physique et le stress accru autour des ressources aient rendu sa pratique passablement compliquée, jusqu’à ce que la situation soit rétablie grâce aux plateformes technologiques de communication.

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Cercle de parole avec Mgr Marc Pelchat


Semaine nationale de justice réparatrice

Ce cercle de parole offrira la possibilité d’exprimer ce que l’on a vécu lors de la visite papale et de discerner ensemble des façons de faire avancer la réconciliation entre l’Église et les Premières Nations.

Date : Jeudi 24 novembre, à  18 h 30 (pour débuter à 19 h)

Lieu: Centre ROREKE, 40 Rue Morissette, Québec

Vous êtes attendus ! Détails ici.

L’atelier de « Retour à l’esprit – Racines de réconciliation »

Un grand bonjour à tous et toutes. Du 24 au 27 mai 2022, nous avons vécu l’atelier de « Retour à l’esprit – Racines de réconciliation ». Celui-ci a eu lieu à Wendake, Québec. Voici les belles personnes qui ont partagées ce voyage transformateur !

Voici ce qu’elles ont à vous dire de ce qui a été spécial ou bénéfique pour eux dans cet atelier:• En tant qu’ancienne pensionnaire, la présence d’un Oblat : bénéfique. L’atelier dans son ensemble est spécial.• Pour moi ça été la reconnexion avec moi-même; de laisser l’ancienne Lise pour une nouvelle Lise.• Tout est interrelié à ce que nous en faisons ou ce que nous décidons de faire avec les blessures du passé! Nous sommes qu’un dans la société (humain) avec chacun son « sac à dos ».• Tout le contenu est pertinent et très intéressant. Les animateurs sont très compétents.• Les rencontres, les complétudes, les devoirs qui ne nous font pas plaisir au début, mais qui font toutes la différence!• De voir les gens au début (incertains) et les voir se transformer positivement à la fin de l’atelier — que du positif.
Et un Gros Merci à nos partenaires financiers, notamment JUSTICE CANADA d’avoir financé cette activité!

RETOUR À L’ESPRIT – RACINES DE RÉCONCILIATION

POUR LES PREMIERS PEUPLES
Atelier de 4 jours

RETOUR À L’ESPRIT – RACINES DE RÉCONCILIATION

SEMAINE DES VICTIMES ET SURVIVANT.ES D’ACTES CRIMINELS :

LE POUVOIR DE LA COLLABORATION

Le Centre de Justice Réparatrice de Québec et l’organisme autochtone Returning to Spirit www.returningtospirit.org vous invite à vivre l’expérience de l’atelier Racines de réconciliation.
Cet atelier est pour toi si
tu désires explorer tes croyances, reprendre le pouvoir sur ta vie ou créer de nouvelles possibilités pour ton avenir.

Du mardi 24 au vendredi 27 mai 2022 de 9h00 à 16h30
à la salle Kondiaronk, 83 boul. Bastien, Wendake

Coût :
GRATUIT (dîners fournis par le traiteur Yahwatsira)

INSCRIPTION RSVP: https://forms.gle/iErdbkCUdMvhZ8sTA

Pour plus d’information : SERGE ROCK
418 931-3172 | serge.rock@hotmail.com | FB messenger