Il est toujours encourageant d’entendre quelqu’un parler en faveur de la Justice Réparatrice, surtout quand il s’agit des détenus, notamment les psychopathes dont l’amygdale est endommagée.
Grâce à la plasticité du cerveau (qui est maintenant une donnée scientifique sans conteste), on peut donner de l’espoir à tout un chacun, même aux psychopathes, car en stimulant l’amygdale, la rencontre avec des victimes est une façon de briser la glace de leur océan intérieur -donc une façon d’engendrer de l’empathie.
En effet, selon Daniel Reisel, il est possible pour les psychopathes de développer la capacité d’empathie à travers un programme de Justice Réparatrice, d’autant plus qu’ils sont amenés à se responsabiliser pour leurs actions: “we might think of rehabilitation through programs such as Restorative Justice which encourages perpetrators to take responsibility for their actions.
This stimulates the amygdala and may be a more effective rehabilitative practice than simple incarceration”, says Reisel. Ainsi, il affirme qu’un tel programme est fascinant dans la mesure où la stimulation de l’amygdale est plus efficace comme pratique de réhabilitation que la simple incarcération.
Il conclut en disant: “we need to rethink our view of prisoners such as Joe.
After all, if we see psychopaths as irredeemable, how are they ever going to see themselves as any different?”
C’est donc dire que l’on doit réviser notre opinion sur les plus dangereux criminels car après tout, dit Reisel, si on les voit comme étant des personnes irrécupérables, comment est-ce qu’eux-mêmes pourraient-ils bien se voir autrement?